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28 Jul 2023

La culture scientifique nécessité contemporaine permet de retrouver la confiance en la réalité de notre quotidien ».            Explications, discours de l’expo internationale « FROID » à l’Arche des Metiers (CCSTI 07 ) jusqu’au 4 novembre 2023

L-VAL EYRIEUX-QLe 16 février 2023

Inauguration de l’exposition FROID

à L’Arche des Métiers

Monsieur le Président,

Mesdames, Messieurs les élus,

Mesdames, Messieurs les responsables,

Le CCSTI 07, et pourquoi un CCSTI (Centre de Culture Scientifique Technique et Industrielle) en ruralité et aujourd’hui dans notre société « numérique ». Parce qu’il faut sortir du bocal et de la « civilisation du poisson rouge », comme le dit Bruno PATINO. En ruralité c’est indispensable car le développement économique et la création, l’innovation, l’irrigation se nourrissent de la raison de la science et du débat.

De la confrontation naît la vérité future… et comme lors de la société des « arts ménagers », qui a tant donné à nos industries locales (et de valeurs aux hommes et à leurs gestes), elle a permis l’extension des métiers et savoir-faire transmis, participant à la richesse locale, mais aussi à l’évolution du geste initial artisanal et sa prolongation par la machine dans l’usine, multipliant ainsi le produit pour sa mise à disposition à tous.

Cette aventure CCSTI, partagée par les industriels, a montré la réalité de la science et de la recherche dans le quotidien (par exemple par le symbole de l’Arche, choix « la pince et l’œil » sublimés, qui ont permis d’établir des liens avec le futur, sans « doute » et sans « peur », chacun prenant sa part du risque et de l’aventure).

L’Arche des Métiers et le CCSTI 07, qui sont à mes yeux la petite fille de « La Villette », sont au carrefour des questions existentielles actuelles, sa richesse, son intelligence, sa spécificité, c’est de mettre tout à disposition de tous.

L’insoutenabilité, pour certains du récit du progrès avec sa conception d’un temps linéaire… améliore la possibilité du débat (pourvu qu’il reste éloigné des idéologies politiciennes irresponsables) scientifique et technique.

« L’écologisation de la société occidentale » actuelle, structure un récit, mais notre imaginaire est ainsi malheureusement orienté pour une partie de la population vers « l’écoanxiété ».

Pourtant cette formulation du pire, en suscitant des émotions négatives peut être, me semble-t-il « vertu » malgré la tristesse, la colère et la peur, car elle peut secouer le régime des réalités modernes centrées sur l’économie et la financiarisation.

Mais quel dommage de perdre autant de temps !

Des « circuits scientifiques plus courts » sont me semble-t-il indispensables. « La Villette » et le CCSTI 07 y participent à leur manière… mais qu’il est long le temps pour que tous puissent en profiter, modelés que nous sommes par l’immédiateté, l’inculture, le rabâchage médiatique, et le commérage des chaînes en continu…

Science et collectivités :

Devraient se retrouver dans un climat favorable, d’autant plus actuellement devant les interrogations de nos contemporains : climat, eau, épidémie, allongement et espérance de la vie, pyramide des âges, l’ADN, et enfin la biodiversité…

La culture scientifique est une nécessité contemporaine loin des « faux-savants » englués dans leurs certitudes… il est lui-même asservi et sans le savoir il démissionne de la pensée.

L’avenir se joue en science un grand combat reste à mener.

Les vérités scientifiques et les jeunes :

Les désordres informationnels de l’ère internet accentue, la perméabilité des jeunes générations à d’autres croyances, et à moins de fiabilité des résultats scientifiques, qui pour beaucoup amènent autant de bien que de mal.

Le sentiment de confiance a perdu en intensité.

En confrontant brutalement le grand public à l’étendue des incertitudes des chercheurs et des médecins, la crise covid-19 a fragilisé la confiance du public envers la communauté scientifique qui lui est apparue divisée et lente à réagir.

Le contre-discours tenu depuis des années sur internet porte ses fruits chez ceux qui ne s’informent que sur les réseaux sociaux.

Mais pour moi, il n’y a pas que les vérités alternatives, mais c’est surtout le manque de débat, depuis très longtemps…, la perméabilité de la jeunesse est due à son imaginaire et à sa conscience en formation (de la nécessité de ces grands débats), qui éloignent son système de pensée vers « des valeurs refuges » remplacé par des substituts idéologiques… surtout pour des classes d’âge dont l’intégration sociale n’est pas achevée, et qui n’ont pas reçu l’instruction de base et donc l’ouverture d’esprit nécessaire pour se former une opinion, loin de celle partagée uniformément par une grande « masse ».

Les « tiktokeurs » et autres Instagram, considèrent qu’un « influenceur » est fiable à partir du moment où il est suivi par beaucoup de personnes… ! Tiktok est devenu en quelque sorte un moteur de recherche à part entière… cela me laisse sans voix.

C’est un enjeu de taille qui nous attend, voilà pourquoi ici nous nous élevons depuis longtemps contre la « pensée unique », pour que tous les usagers du CCSTI en 07, à l’image de « La Villette », puissent se faire une idée personnelle mais surtout raisonnée en osant le débat.

Il y a trop de relativisme dans notre monde, plus facile à accepter que du rationalisme qui demande effort et partage.

Avant de conclure j’insisterai et prendrai pour exemple la lutte qu’il y a eu au siècle dernier entre Robert KOCH (médecin) et Louis PASTEUR (biologiste), les uns et les autres ont permis une évolution fort importante, l’un par le vaccin contre la rage, l’autre les études sur le choléra, la tuberculose. Leur combat sans merci était à l’époque médical, philosophique, politique, voire géostratégique… Mais les maladies ont pu être comprises ensuite par leurs causes et non par leurs symptômes. Par ce combat et ces réflexions il est naît après Robert KOCH la microbiologie, après Louis PASTEUR toute l’immunologie.

Entre douleurs, chaleurs humaines, combats entre les équipes, quel progrès il y avait eu à l’époque ! Le serait-il possible aujourd’hui ? A réfléchir…

Nous inaugurons aujourd’hui une grande et belle exposition, celle du « FROID », qui nous vient tout droit de La Villette, Centre de Culture Scientifique Technique et Industrielle de Paris, merci à tous ceux qui ont participé à sa mise en place et à vous M. le Président Maquart, qui osez les sciences, le débat et l’enrichissement scientifique pour tous.

Je vous remercie.

Dr Jacques CHABAL

Président de la Communauté 

de communes Val’Eyrieux

20 Apr 2023

La démocratie se perd.Explications.Comprendre pour lutter

Parole d’un Elu local Docteur Jacques CHABALMaire de Le Cheylard (Ardèche)Président de la Communauté de Communes VAL’EYRIEUX    LA DEMOCRATIE SE PERD EN FRANCE, GRAVE SITUATION              L’espace politique officiel est obnubilé par l’ambition personnelle et les Idéologies minoritaires, bien loin du bien commun et d’un projet de/et pour la France.            Actuellement, notre peuple est piégé dans la réalité profonde de la mue péjorative de notre société et de l’Occident effondré.            Nous ne pouvons lui en vouloir devant tant d’incohérences et de chamailleries puériles qui l’éloignent du drame qui se joue en coulisses. (Il faut dire que le niveau intellectuel de certains dirigeants est affligeant et entraîne vers l’abîme).             OUVRIR les yeux et OSER par le fond…             L’atteinte républicaine est importante et souvent dénoncée par certains (« Conservateurs » …), mais l’ouragan médiatique (moutonnier, inconséquent…) nous emporte loin de la réalité. Cette réalité qui sape l’essence même de la Démocratie.             Oui, la DEMOCRATIE (électorale, représentative) est en grave danger.            Elle est devenue non seulement émotionnelle, d’opinion, romanesque…, mais le danger de la mort du système électoral de base est en cours.             A quoi servent les élus locaux ?            La « souveraineté » de nos communes, de nos inter communautés, etc.… n’est plus (perte de notre fiscalité, obligation de rentrer dans les « appels à projets », règles faites/choisies par l’Etat et ses représentants, perte de l’urbanisme local nécessaire, etc.…).             A quoi servent les élus nationaux ?            Sans réels pouvoirs aux parlements, coincés entre les directives de l’Union Européenne et le choix des gouvernants.             Dans les deux cas, l’élection, qui est le principe légitime, disparait.             Au bénéfice de qui ?            Il suffit de voir ce qui se passe, qui dirige vraiment… notamment depuis 2017 (mais l’antériorité de ce désordre démocratique date des années Mitterrand, on peut y revenir, et a été accentué par tous les Présidents de la République depuis).             Quels sont les pouvoirs qui montent ? (Nous envahissent ?)            Le constat c’est que la logorrhée présidentielle qui a suivi l’épisode des « gilets jaunes », et son « tour de France » n’a servi que de communication au Président de la République et de mise en place de comités auto-désignés, le dernier en date étant le Conseil National de Refondation de la République (le Mouvement Conservateur, à juste titre, ne prend pas part à cette mascarade), sans représentation démocratique.             Ce sont maintenant des groupes de pression qui se déclarent « autorités indépendantes » et toujours minoritaires, qui n’ont rien à voir avec le peuple, les citoyens, leurs demandes et leurs besoins. Plus ces pouvoirs auto-désignés sont éloignés de nos concitoyens, plus ils sont « bichonnés » par les médias « main Stream ».            L’élu est toujours suspect, la déconnection populaire est majeure. L’évolution rapide de cette nouvelle forme de pouvoir est sidérante.Devant un tel gâchis, on comprend que notre peuple ne se déplace plus pour voter. Telle vedette de foot, tel influenceur (ou dénommé comme tel), tel artiste, telle personne au « micro-trottoir » … etc., fait le buzz et l’émotion est à son comble, souvent sans lendemains.Voilà ce que devient la Démocratie. Le danger est réel et majeur : qui s’en soucie ?A nous de rendre la noblesse du suffrage et de l’élection. Le changement de quelques postures ou Présidents de Partis n’y fera rien.C’est d’une révolution démocratique dont nous avons besoin.La Démocratie doit rester « débats », « contradictions » … Elle ne doit pas être le fruit de choix et d’obligations de l’oligarchie. Celle-ci même n’est plu, depuis longtemps réfléchie par l’intérêt général. Il faut répéter que le vrai débat est ailleurs et se poser la question (et y répondre) : comment notre peuple a-t-il pu se faire piéger de cette façon ?L’inhibition par le maternage, l’infantilisation, l’hygiénisme, a poussé au refus de débats et ouvre une voie à la radicalité de tous propos et échanges, faisant la part belle aux minorités actives.Le peuple affolé, ressent la perte de la « boussole morale » de ses dirigeants qui laissent s’installer le désordre et les fractures multiples (sociale, légale, identitaire, républicaine, territoriale, culturelle, numérique, générationnelle, etc.…).Le bénéfice pour l’oligarchie est direct : il reste maître de tout.    Le Cheylard, le 11 Novembre 2022

 

 

18 Apr 2023

La ruralité, qu’est-ce que c’est ? ou l’Indispensable réalité à l’équilibre de notre Nation

Parole d’un Elu local

Docteur Jacques CHABAL

Maire de Le Cheylard (Ardèche)

Président de la Communauté de Communes VAL’EYRIEUX

LA RURALITE

La ruralité est indispensable existentielle, sinon où vivrons les millions de personnes, et nos enfants demain ?

Comme le dit Guilluy, « une majorité de la population se sent dépossédée de tout ce qui la constituait ».

À l’aventure idéologique et l’impasse métropolitaine, la ruralité et ses valeurs (civilisationnelles), sa réalité (conservatrice et moderne) s’imposera.

La Ruralité doit anticiper pour ne pas devenir « une campagne refuge ».

On peut et on doit retrouver les valeurs rurales dans les métropoles en luttant contre ce « progressisme » inhumain, qui pousse à la disparition même de l’homme.

La Ruralité c’est aussi une ambition collective, qui existe au quotidien. Il n’y a pas en ruralité de désaffection de la valeur-travail.  Aller de l’avant reste un challenge partagé. 

Le retour à la terre n’est pas qu’une question agricole, paysanne, c’est aussi un partage de patrimoine de vie en commun avec un lieu et un lien, mais aussi une bataille pour ne pas devenir un « espace de silence ».

Les ruraux ont encore envie de changer le monde, non par idéologie béate, mais par enracinement nécessaire et avec une grande volonté de réussir cette mutation sociétale. La société rurale, c’est aussi une perspective de territoire, une « boussole mentale » toujours présente, dissociée de ce qui se passe chez les élites.

L’urbanisme, depuis plus de 25 ans tend à faire disparaître cette ruralité active, à développement économique, touristique, agricole…

Les dernières orientations gouvernementales comme les zones ZAN, les ZFE … et autres obligations urbanistiques (parisiennes/centralisatrices) n’y feront rien ; la réalité ici également devrait s’imposer car elle est génétique à l’homme rural, mais il faudra beaucoup de volonté de la part des élus locaux et une grande confiance avec les citoyens éclairés pour parvenir à un renversement de l’évolution actuelle, tant le poids de l’administration centrale et son rouleau compresseur médiatique est important. Une partie non négligeable de la ruralité pourra difficilement retrouver une normalité antérieure, l’esprit péri-urbain s’étant déjà trop intégré aux modes de vie actuels.

Il faut donc inventer dans une société humaine avec valeur conservatrice, une autre définition de la vie en société locale et rurale. Le Mouvement Conservateur y est prêt.

Tout ceci dans la dignité du combat pour une attractivité, une désirabilité de ces territoires qui apparaîtront ensuite comme neufs aux yeux de beaucoup. 

Les valeurs rurales, il y a peu, ont rendu possibles nos réussites… avant que l’Etat « contrôle jacobin » ne les étouffent.

NB 1 : il faudra enfin que les représentants de l’Etat dans chacun de nos départements se mettent à l’écoute des besoins de la population et des besoins véritables du territoire pour assurer un avenir équivalent sinon supérieur aux métropoles envahissantes. Les élus sont responsables.

NB 2 : Le match retour ou la revanche se fera entre métropoles et ruralité active.

Deux écueils importants : une société inéluctablement gérontologique et le coût de l’urbanisme rural dévoyé qui risquent d’exclure les jeunes de leurs territoires.

NB 3 : Le retour à la terre pose un enjeu important de rééquilibrage entre les métropoles trop denses et les territoires qui le sont moins. Et quid des classes moyennes, qui, pour certaines seront bientôt chassées de certaines métropoles… : où pourront-elles être accueillies et comment ?

NB 3 : Guilluy et Fourquet ont raison tous les deux dans leur raisonnement : que ce soit pour les notions de « France périphérique », de « gens ordinaires » …, la limitation de la souveraineté individuelle, des « salariés de l’ombre » par rapport à « la France AAA ». 

C’est un enjeu structurant pour la ruralité : gagner en population non seulement pour faire tourner la machine, mais pour recréer un espace sociétal où l’on savoure la vie, le joyeux, la fraternité…

Car où peut-on humaniser le mieux ? Où peut-on appréhender le cours, moyen et long terme ?… Sinon en communauté ?

Le Cheylard, le 11 Novembre 2022

28 Mar 2023

« La science est l culture du XXIème siècle » (Bruno Maquart, président de Universciences). La République a besoin de la Science…pour tous. La science est en RURALITE en Val’Eyrieux

L-VAL EYRIEUX-QLe 08/10/2022

Inauguration du Village des Sciences

Collège de La Voulte

Mesdames, Messieurs les élus Régionaux, Départementaux et locaux,

Monsieur le Maire de La Voulte,

Mesdames, Messieurs les Vice-présidents de la Communauté de communes Val’Eyrieux,

Mesdames, Messieurs les responsables et directeurs,

C’est un évènement national, et c’est aussi celui de la culture scientifique en Ardèche.

31ème édition et 17ème coordination en Ardèche.

L’occasion de rencontrer des scientifiques, de découvrir le travail des chercheurs, de partager des savoirs, d’explorer de nouvelles connaissances et d’interroger les grands enjeux du XXIème siècle.

Tous les domaines scientifiques sont abordés, de la biodiversité aux sciences de l’univers, en passant par les sciences humaines ou les biotechnologies, pour mieux comprendre la science et ses enjeux, pour partager des savoirs, une démarche, et mieux appréhender le monde qui nous entoure.

Fêter la science, est un moyen de partager une culture scientifique commune, de développer l’esprit critique, mais aussi de valoriser l’esprit de raison, le doute méthodique et l’expérimentation qui sont au cœur de la démarche scientifique.

En Ardèche, la Fête de la Science a acquis une notoriété incontestable au fil des années, l’évènement rassemble entre 20 000 et 25 000 ardéchois autour des sciences. Même malgré un contexte culturel complexe, la mobilisation des porteurs de projets (associations, entreprises, collectivités, sites culturels…) reste constante.

Rendre accessible la science à tous, et gratuitement, initier à la démarche scientifique et aux évolutions technologiques, participer au développement du sens critique, telle est notre contribution à la citoyenneté de demain.

La science et la technologie ne doivent pas être oubliées au risque de passer à côté d’innovations pourtant synonymes de progrès.

Il faut également évaluer intelligemment le coût de « la décision » pour définir l’intérêt d’un calcul… Ce n’est pas ce que nous vivons actuellement :

  • On ne demande plus à la science de comprendre le monde, ou d’améliorer les choses. On lui demande de justifier instantanément tout ce qui se fait.

La pensée unique et le politiquement correct, en sciences comme ailleurs…, est d’une irréflexion majeure et elle abat la véritable connaissance scientifique.

  • L’on nous encourage à ne plus trop penser, mais au contraire à accepter, à longueur « d’onde », des discours spectaculaires, (depuis quelques années) celui de la PEUR, irraisonnée, faisant fi des débats scientifiques, pour enfermer notre société.

Cette nouvelle forme de communication est une justification mensongère, c’est aussi un symptôme de décadence… il reste une sorte de « spectacle social », on se croirait, au fond, au moyen-âge avec les « illusionnistes » de l’époque.

  • Où sont DESCARTES / PASTEUR etc….
  • Pourtant, plus profondément, je vous le dis, la démocratie a besoin de la science. Mais là comme ailleurs notre souveraineté intellectuelle est bafouée, nos « élites » statuent sur « leur souhaitable, et leur acceptable » au lieu d’aider le peuple à comprendre et à débattre.
  • Le savoir scientifique vrai n’est pas simplement une opinion, celle que l’on enferme dans le bocal, pour induire une mémoire de poisson rouge (= 8 secondes) !!!
  • Lors de son allocution de rentrée, le Président de la République n’a pas prononcé une seule fois le mot « science ». Pourtant : il ne faut jamais se priver d’innovations, synonymes de progrès, la science et la technologie (base de notre industrie R/D et productive) ne doivent jamais être oubliées ou rejetées.

Et il faut oser et rouvrir le débat pour gagner les défis.

La recherche fondamentale et translationnelle, ainsi que le développement, doivent soutenir et alimenter en profondeur, la vision de nos dirigeants politiques… !

  • L’oubli insouciant des sciences, entraîne la pénurie de scientifiques (en France, comme d’ailleurs en Allemagne !).

Alors que la concurrence mondiale pour s’attirer des talents scientifiques sera plus dure chez nous, et nous perdrons encore une bataille oh combien importante ! Dans quelques années nous serons dans l’obligation d’acheter les « nouveautés » à Shangaï ou dans la Silicon Valley… dommage.

C’est pour cela que Val’Eyrieux/le CCSTI de l’Ardèche résiste grâce à l’aide importante de la Région et du Département, qui font de gros efforts pour faire vivre ce vivier ardéchois de multiples chercheurs et savants, qui créent une communauté (d’avenir) indispensable à notre développement économique.

C’est une formidable toile scientifique qui s’est formée en Ardèche, et je remercie toutes les personnes, bénévoles, responsables, pour cette réussite qui nous permet d’espérer encore dans nos ruralités.

Indispensable pour l’attractivité.

Indispensable pour la génération de demain.

Indispensable pour l’intelligence collective.

Dr Jacques Chabal

Président de la Communauté 

de communes Val’Eyrieux

Maire du Cheylard

23 Mar 2023

Une culture indispensable pour le développement RURAL. Elle est débat, Elle reconstitue le LIEN et le LIEU, que la « pseudo modernité » veut faire disparaître, INDISPENSABLE

L-VAL EYRIEUX-Q Le 12/08/2022

L’EstiVAL, Festival de spectacles vivants

Monsieur le Vice-Président du Département,

Mesdames et Messieurs les Elus,

Mesdames et Messieurs les responsables, 

Mesdames et Messieurs les comédiens, 

Mesdames et Messieurs les bénévoles, services administratifs et techniques,

Un temps festif incontournable, dédié aux spectacles vivants, à l’art de la rue ; un « espace-temps » privilégié pour tous, que vous habitiez le territoire ou que vous y soyez en visite ou en vacances, voilà ce qu’est l’EstiVAL.

Laissez-vous emporter dans un univers unique, où le théâtre de rue côtoie la danse et la musique, les marionnettes, le karaoké ou même le ciné-théâtre et le cirque, en extérieur sous le soleil ou les étoiles, ou en intérieur dans différents lieux de la ville. Des moments riches en découverte ne serait-ce que par la diversité de la programmation du festival.

Les évènements culturels de qualité sont indispensables au développement et à l’attractivité du territoire. C’est pour cela que les élus de la Communauté de communes Val’Eyrieux, sont heureux de pouvoir vous proposer ce temps fort culturel, ce moment d’échange et pourquoi pas de débat ! Merci à toute l’équipe qui travaille pour ce festival, que ce soient les agents de Val’Eyrieux, de la ville, les partenaires ou les bénévoles. C’est une équipe au service du territoire et de la culture, et c’est aussi ce qui fait la réussite de l’EstiVAL.

(C’est 74 personnes au total qui sont au travail).

Comme c’est l’habitude pour cette inauguration, permettez-moi quelques mises en situation de la CULTURE de nos territoires ruraux, et pourquoi nous y sommes tellement attachés.

è Dans un contexte SOCIETAL et CIVILISATIONNEL compliqué et confus (tout se vaut et donc « rien ne vaut »). C’est Jacques JULLIARD qui le dit, « nous entrons dans un nouveau cycle de surveillance, qu’il nomme ‘‘Troisième glaciation’’ … (après le Stalinisme, le Maoïsme, il nomme le Wokisme) ».

L’infantilisation, la moralisation de la Doxa et de nos élites, pousse à la facilité et à la médiocrité (surtout quand on ne maîtrise ni le langage, ni le vocabulaire…).

Nous sommes en route sur le chemin de la SERVITUDE, par :

– la tyrannie de l’individualisation, du conformisme et de la censure officielle

– une « entreprise mondiale » du dressage, pour animaux domestiques (et vous savez comment cela finit, par : équarrissage).

L’esprit, par exemple, de la Silicon Vallée, et de beaucoup de gouvernements occidentaux, porte un projet théologico-politique, son technicolibéralisme confirme chaque jour sa capacité de façonner le monde qui vient (écologisme) (algocratie…).

è Nous devons résister à l’INTIMIDATION, de la Doxa, de sa flexibilité et plasticité.

Il nous « faut sortir du bocal », nous ne voulons pas être des poissons rouges…

è Pour RESISTER, il faut OSER : développer la dimension culturelle de l’action politique ou mieux traiter la politique comme une facette de la culture.

Oser être l’expression de la culture française dans sa PLENITUDE.

Alors que le « politiquement correct » inverse la hiérarchie des ordres voulus par l’UNIVERSALISME républicain, et l’on perd tout sens de l’intérêt général, indispensable socle à toute société.

è La culture est ouverte, elle est débat, (comme les sciences), elle est regard croisé et partagé.

è Vous les artistes, votre rôle actuellement est immense, mais il faut OSER s’extraire du bocal… SORTIR des lignes prédéfinies.

è Nous, élus locaux, ruraux, nous avons déjà franchi le pas… nous sommes mieux à l’extérieur de ce bocal obligé.

La culture est nécessaire au développement économique, touristique, à tous nos contemporains, et nous sommes garants de cet esprit culturel, d’autant que nous nous battons pour ne pas devenir une « enclave de silence » comme beaucoup nous y poussent, nous sommes attachés au « refuge territorial », et son enracinement indispensable.

La culture nous permet de reconstituer cette conception « du lien et du lieu », que la pseudo modernité veut nous faire perdre…

La culture nous la vivons « modernement » en liaison avec la nature.

C’est tout l’espoir que nous mettons en notre territoire, son développement et sa culture.

Je vous remercie et bon « EstiVAL ».

Dr Jacques Chabal

Président de la Communauté 

de communes Val’Eyrieux

Maire du Cheylard

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